Stage/Stagiaire « Informatique et Libertés »
- Vous êtes DPO et vous recherchez un stagiaire pour vous épauler ? Vous souhaitez transmettre votre savoir à une personne attirée par votre métier ?
- Vous êtes en formation et cherchez un stage « Informatique et Libertés » ? Vous souhaitez bénéficier de l’expérience d’un praticien passionné par son métier ?
Cette page est faite pour vous.
En bref
Un stage est une période de formation dans le monde professionnel (aussi bien dans le secteur privé que public), dans le cadre d’une formation initiale ou continue, qui permet d’acquérir de nouvelles compétences.
Si la majorité des stagiaires sont des jeunes adultes se lançant dans la vie professionnelle, il n’y a pas de limites d’âge pour être « stagiaire » de la formation professionnelle.
Si un stage ne peut excéder 6 mois, tout stage de plus de 2 mois doit donner lieu à une gratification (Les services de l’Etat ont mis en ligne un simulateur : à partir de la date de signature de la convention de stage et du nombre d’heures de présence effective du stagiaire dans l’organisme d’accueil, il permet aux employeurs et aux étudiants de calculer, pour tout stage supérieur à 2 mois, le montant des gratifications (minimale, totale, mensuelle lissée), en respect de la loi n°2014-788 du 10 juillet 2014 qui vise au développement, à l’encadrement des stages et à l’amélioration du statut des stagiaires. Depuis le 1er septembre 2015, le montant minimal mensuel de la gratification des stages de plus de deux mois est de 554 euros).
Il est obligatoire d’établir une convention de stage, qui a pour but de préciser les engagements et responsabilités de l’établissement qui dispense la formation suivie par le stagiaire, de l’entreprise d’accueil, et du stagiaire. En conséquence, cette convention doit être signée par les trois parties (l’école étant également signataire).
Il est indispensable que le stagiaire bénéficie d’un accompagnement, dispensé par un tuteur. Il parait naturel, concernant des stagiaires "Informatique et Libertés" que ce rôle incombe aux DPO.
Vous êtes DPO et recherchez un stagiaire « Informatique et Libertés »
Voici quelques conseils :
- Publiez une offre de stage dans la rubrique « Espace emplois » de l’AFCDP (elle est suivie avec attention par toutes les personnes en formation longue et par les responsables pédagogiques de ces cursus) ;
- Ne vous limitez pas aux seuls profils juridiques ! Les personnes en reconversion, qui suivent les formations longues Informatique et Libertés présentent des profils variés – ce serait dommage de ne pas bénéficier de leur enthousiasme et de leur implication ;
- Proposez une gratification attractive afin d’attirer les talents ;
- Si votre organisme est Membre "Personne Morale" ou "Groupe" de l’AFCDP, n’hésitez pas à demander un accès temporaire au réseau social privé réservé aux adhérents (dans la limite du quota qui vous est attribué) ;
- N’hésitez pas, non, plus, à faire participer le stagiaire aux travaux de l’association, aux réunions, aux rencontres entre professionnels, afin que sa mission en entreprise lui soit la plus profitable possible.
Vous êtes en formation et cherchez un stage « Informatique et Libertés »
Voici quelques conseils :
- Publiez votre CV et votre recherche de stage dans la rubrique « Espace emplois » de l’AFCDP et abonnez vous à la lettre "L’Actualité des données personnelles" afin d’être à l’écoute des besoins des DPO ;
- Ne vous limitez pas aux seules « grandes entreprises » : sachez, par exemple, qu’un stage aux côtés d’un DPO désigné au sein d’une collectivité territoriale (départements, communauté de communes, etc.) est très formateur – vous vous confronterez à une grande diversité de traitements qui ne se retrouve pas forcément au sein de toutes les entreprises ;
- A l’issue de votre stage, n’hésitez pas à demander une lettre de recommandation à votre tuteur, et gardez contact avec lui ;
Témoignages de DPO
Membre de l’AFCDP depuis que je suis DPO, c’est-à-dire plus de dix ans, j’utilise régulièrement en tant qu’employeur la rubrique «Espace emplois» du site de notre association. Facile d’utilisation côté candidat comme côté recruteur, cet espace de mise en contact répond parfaitement au « marché de niche » de nos activités.C’est ainsi que j’ai recruté cinq collaborateurs/trices en CDI (DPO adjoint) ou en stage ces dernières années. Les recrutements ont rapidement abouti et les candidat(e)s répondaient bien aux profils recherchés.
Je viens juste de publier une nouvelle offre : je recherche à nouveau un (ou une) stagiaire pour le début de l’année prochaine. Je pense recevoir à nouveau des réponses de candidat(e)s particulièrement motivé(e)s à nous aider à nous préparer au Règlement européen.
Groupama dispose d’un DPO depuis 2006, et nous avons accueilli des stagiaires ou des apprentis en contrat de professionnalisation dès 2008.
Les missions que nous confions à nos stagiaires leur permettent d’être confrontés à de multiples sujets tant nos domaines d’activité sont variés (santé, RH, assurance, objets connectés, vote électronique, télésurveillance, ...) et les missions de notre département diverses (conseil, formation, audit, communication, etc.). Le soutien de stagiaires nous permet de mener de véritables travaux de fond, d’élargir notre champ de vision avec un regard neuf et extérieur. Chaque stagiaire porte un projet dans son intégralité, jusqu’à la présentation des travaux devant nos instances. Parmi les réalisations de ces dernières années, je peux citer la réalisation d’un programme de elearning « Informatique et Libertés », la formalisation de la doctrine Groupe sur les traitements de lutte contre la fraude ou la finalisation d’un guide sur les traitements concernant les salariés. Je confie également à mes stagiaires l’animation de sessions de sensibilisation, la gestion des demandes de droits d’accès ou le traitement des demandes de conseils émanant de nos différentes directions métier.
Nos travaux sont véritablement réalisés à « deux têtes » et nourris de la réflexion de chacun, maître de stage et stagiaire. Je suis animée d’une très forte volonté de partage d’expériences et de savoirs : il est important pour moi de « nourrir » les plus jeunes générations. L’éducation au numérique passe aussi par là. Et, personnellement, j’apprécie que ces stagiaires me « nourrissent » également de leur personnalité, de leurs expériences, de leurs questionnements.
Pour trouver les bons candidats, nous faisons appel aux écoles et à la rubrique « Espace emplois » de l’AFCDP, dont nous sommes membres. Des CV me sont également adressés en direct, la qualité du travail effectué avec mes précédents stagiaires faisant bien fonctionner le bouche à oreille.
Je ne peux donner qu’un conseil aux DPO qui hésitent à s’appuyer sur un ou une stagiaire : Foncez ! Ne serait-ce que pour l’enrichissement réciproque et la réalisation de travaux de qualité. Mais il faut, en contrepartie s’engager, en sa qualité de maître de stage, à accompagner le stagiaire ou l’apprenti. Il est essentiel d’y consacrer un minimum de temps.
Je conserve d’excellents contacts avec mes anciens stagiaires, dont trois sont aujourd’hui à la CNIL. Suite à leur passage dans mon service, certains stagiaires ont décidés de compléter leur formation initiale, en suivant le cursus de l’ISEP dont je suis moi-même diplômée, séduits par ce qu’ils ont découverts chez nous et par le métier. Nous échangeons régulièrement : une brève discussion sur un point de conformité leur permet d’être moins isolé et de confirmer une position par une personne plus expérimentée.
Témoignages de stagiaires « Informatique et Libertés »
Pour finaliser mon Master de droit international et européen, j’ai effectué mon stage au sein du Ministère de la justice belge, dans la section « Protection des données ». Je suis ensuite passé à la Commission européenne. J’étais donc au cœur de Bruxelles lors des débats qui ont mené au RGPD.C’est à l’occasion de contacts pris lors d’évènements et de conférences que je me suis rapproché de l’AFCDP, qui m’a proposé un VIE (Volontariat International en Entreprise) afin que je puisse soutenir la voix de l’association au niveau européen. Je souhaitais me trouver dans le feu de l’action afin d’acquérir le plus rapidement possible la pratique, en complément de ce que j’avais appris à l’université. Ce VIE m’a réellement permis de compléter mon cursus.
J’ai trouvé particulièrement gratifiant les missions qui m’ont été confiées par l’association, notamment dans le cadre de la confédération CEDPO(Confederation of European Data Protection Organisations), co-fondée par l’AFCDP (France), la GDD (Allemagne), l’APEP (Espagne) et la NGFG (Pays-Bas) ou l’organisation de l’Université des DPO – la plus grande conférence en France sur le sujet de la conformité à la loi Informatique et Libertés.
Actuellement, je travaille au sein de la Chancellerie (Ministère de la Justice) à la refonte de la loi Informatique et Libertés et des textes d’applications, suite à la publication du RGPD et de la loi pour une République numérique (j’ai rédigé une partie des projets d’amendements gouvernementaux) – tout en conservant des liens étroits et amicaux avec l’AFCDP.
Dans le cadre d’une année de stages suite à un Master 2 en droit du multimédia et des systèmes d’information, j’ai cherché à travailler dans la protection des données à caractère personnel, matière abordée essentiellement en cours. L’AFCDP recherchait un stagiaire pour aider le délégué général dans la vie quotidienne de l’Association.
J’ai ainsi pu participer aux groupes de travail portant tant sur la géolocalisation, les durées de conservation des données, le cloud computing, que sur le privacy by design ou les flux transfrontières. Cette approche m’a permis de mesure d’immense champ d’action des DPO et la variété des domaines concernés par les données à caractère personnel.
Entre autres missions passionnantes, j’ai contribué à l’élaboration d’un document sur le droit à l’oubli, les réseaux sociaux d’entreprise sous forme de FAQ ainsi qu’à une réflexion sur la nécessité de créer une charte de déontologie des DPO/futurs DPO. Ce stage m’a permis de confirmer mon attrait pour la protection des données à caractère personnel.
Désormais, je travaille à la CNIL, où je suis Responsable Pôle Labels, à la Direction de la Conformité.
Dans le cadre de mon cursus de relations internationales « Europe & the world » (double Master proposé par Sciences Po Lille et l’Aston University de Birmingham), je devais effectuer un stage de six mois, avec un rapport soutenu et noté.
Je suis rentré en contact avec l’AFCDP suite à une double recommandation : l’une de mes professeurs connaissait un ancien stagiaire qui avait été très satisfait de sa mission. En outre, un diplômé de mon école venait de voir plusieurs de ses propositions d’articles retenus pour figurer dans le premier ouvrage de l’AFCDP et m’avait encouragé à contacter l’association dont il vantait la qualité du travail.Dans le cadre du stage que j’ai effectué à l’AFCDP, le plus formateur fut probablement d’avoir l’occasion de rencontrer de nombreux DPO et d’interagir avec eux. À titre d’exemple, j’ai participé aux réflexions de deux groupes visant à produire des livrables expliquant le règlement européen qui venait tout juste d’être adopté. Cela m’a permis de réaliser la très grande variété possible des approches des fonctions de DPO, selon les organismes, les personnalités et les secteurs.
J’ai également pris beaucoup de plaisir dans l’analyse juridique de sujets relativement nouveaux, où il subsiste encore une certaine incertitude qui stimule le travail interprétatif rigoureux. J’ai ainsi été amené à réfléchir, seul puis avec d’autres DPO, à la mise en place concrète de la mesure de généralisation des notifications des violations de données.
Actuellement, je travaille aux côtés de l’EDPS (European Data Protection Supervisor) – notamment sur l’écriture des différentes « guidelines » du groupe de travail article 29. Viendra ensuite la révision de la directive ePrivacy. Je garde, bien sûr, des contacts étroits avec l’AFCDP, dont la vision du métier de DPO est très intéressante.
J’avais postulé pour un stage au sein de l’AFCDP pour deux raisons : tout d’abord pour son influence dans la protection des données à caractère personnel. Ensuite, en raison de sa nature juridique. N’ayant jamais eu l’occasion de travailler au sein d’une association, j’en attendais beaucoup : entraide et soutien entre les membres, échanges constructifs, réactivité et forte appétence en matière de communication. J’ai très vite réalisé que ce stage était à la hauteur de mes attentes !
Ainsi ai-je pu participer à la vie de l’AFCDP, prendre part à l’organisation du plus grand évènement annuel pour les DPO - l’Université AFCDP-, rencontrer des professionnels passionnés et avoir la possibilité d’échanger avec eux en toute simplicité : j’ai toujours été en effet bien accueillie et toujours été considérée comme leur consœur.
Ces échanges constructifs, notamment lors de réunions entre membres, m’ont permis d’avoir une approche très concrète et pratique du métier de DPO : les difficultés de la profession, les doutes et les craintes sur la mise en place du RGPD, et les possibilités d’échanger avec la CNIL.
La rencontre de personnes emblématiques (dont certaines ont d’ailleurs donné leur nom à un arrêt de la CJUE, comme Max Schrems), a été une véritable chance pour moi.
Dans le cadre de mes missions, j’ai pu assister le Délégué général dans la mise en place du premier job board consacré à la profession et assurer son développement. J’ai pu ainsi, à mon échelle, participer à l’employabilité de ce métier formidable.
Je vais bientôt intégrer l’un des services de l’Assemblée nationale pour réaliser des missions de « DPO », aussi, où j’aurai l’occasion de mettre en pratique tout ce que j’ai pu apprendre grâce à mon stage au sein de l’AFCDP.